mardi 12 mars 2013

Mars... ou comment contourner les difficultés...

... Non pas que je sois une débutante dans ce domaine, le contournement de difficulté est même le fondement essentiel de mon gagne-pain !!!

Sérieusement (même si la phrase ci-dessus était bel et bien sérieuse) ...

Premier souci: la bâtarde flamande n'est apparemment pas l'écriture flamande que j'adore. Des aller-retours dans le Mediavilla m'ont ôté toute mon allégresse.
La bâtarde flamande ressemble, selon Mediavilla, à une gothique classique. J'aime bien la gothique, quand on peut la triturer, lui ajouter une couche un peu destroy, mais j'avais déjà fait en février, alors.... quel intérêt?

J'ai donc repris mes exercices de gothique. Moyennement motivée, du coup.

Du fait, je suis allée visiter les pages de mes amies du défi (même si je ne voulais pas le faire de suite pour ne pas m'influencer sur le côté "dissocier") pour voir quelle flamande était la bonne.

Et là, j'ai l'impression qu'elles ont choisi leur flamande à leur idée. Cool!

J'ouvre avec gourmandise la page sur ma petite flamande préférée... et là, catastrophe, ça va très très mal avec l'outil du mois: le morceau de papier aquarelle. C'est une horreur sur les firloupes (oui, c'est un mot du coin, encore appelées "crolles", comme de l'autre côté de la frontière) : toutes ces fioritures, ces entrelacs, qu'on dessine au bout des lettres. Le papier ne retient pas assez de liquide pour faire un trait suffisamment long.

Donc, j'ai décidé de me rabattre sur la gothique, plus adaptée à mon outil. Contournement de difficulté, disais-je! (triche? mais non, mais non...)

Papier aquarelle, maintenant: je n'en ai pas d'assez épais... j'ai donc plié en deux un 300. 2x300=600, j'ai donc décidé que j'avais mon papier de 600. Hum hum...
J'ai fait mes premiers tests à l'automatic pen. On voit, là, deux vagues essais des 2 flamandes...




Je ne suis pas restée très longtemps sur le tracé de la lettre car j'avais décidé que "dissocier" me permettrait de séparer chaque trait de la lettre, et d'organiser ces traits de la manière qui me plairait. Graphique, donc, mais plus lisible du tout car chaque lettre serait explosée. Comme en kit.

Voilà un des premiers essais avec le papier aquarelle. Il s'agit du mot amour qu'on ne reconnait de toute façon plus du tout!




J'ai fait ensuite des essais de majuscule (ici: un B) toujours déstructuré, en vidant au maximum l'outil de son brou, afin d'obtenir des traces.:




Je pense aller vers ça pour mon "travail final" de fin de mois. J'aimerais que ça fasse quelque chose d'un peu arabisant... Suite au prochain numéro, donc ...!


5 commentaires:

  1. Très chouette la dissociation "verticale", comme ça, je vois même ce que cela donne. Dissocier le ductus, oui, ça rend parfaitement "illisible" mais ça peut avoir son intérêt, son charme.... ;)
    Je trouve géniales toutes les idées qu'on a ainsi... ensemble... :)

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  2. Oui, c'est une excellente expérience, je trouve!! Merci !!!

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  3. L'idée de faire "arabisant" est super ! Vivement le prochain numéro...
    Et ton écriture en vertical donne quelque chose de vraiment bien.
    Tous ces échanges ouvrent de belles perspectives pour sortir du cadre.

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  4. Tiens c'est rigolo: l'essai en dessous du gothique me fait penser à un certain tatouage ^_^

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